Un petit peu d'histoire...
Mon histoire, en bref : Grenoble, San Paulo (Brésil), Paris, Stavanger
(Norvège), Port-Gentil (Gabon), Paris, Tunis (Tunisie, nan, sans rire...),
Légion d'Honneur (IdF), Paris, Cachan (IdF), Bordeaux, Talence (Gironde), Meudon (IdF),
stop. Enfin presque. Maintenant, c'est plutôt Antony, mais c'est toujours
les Hauts de Seine. Et là, vous êtes vachement avancés. Enfin, si vous êtes
pressés, vous pouvez en rester là, vous connaissez l'itinéraire. Pour
les plus vaillants, je vais détailler un peu quand même.
Alors, reprenons dans l'ordre, avec quelques repères plus habituels, genre,
quelques dates, et le parcours scolaro-estudiantin.
- 1973 : naissance, à Grenoble. Non pas qu'un de mes parents soit d'une
quelconque façon de là-bas, c'était juste la ville d'étude de
papa, où maman avait enfin réussi à être mutée lorsqu'il
est reparti, pour Fontenay (l'INSEAD), puis le Brésil.
- 1975 : départ pour le Brésil, histoire de rejoindre papa. Seule expatriation
dont j'aurais attrappé la langue (le porugais), mais cherchez pas, je l'ai
oubliée depuis. Mais bon, un jour peut-étre, il paraît que ça
revient...
- 1977 : retour Paris et 2ème, puis début de 3ème année de
maternelle.
- 1978 : départ pour Stavanger (Norvège, donc),
où je termine la
3ème année de maternelle, et effectue CP, CE1 et CE2, soit 3 ans dans le
même établissement, pour retrouver ça, il faudra attendre le
deuxième cycle des études supérieure, c'est vous dire si c'est notable.
- 1982 : départ pour Port-Gentil (Gabon). CM1, CM2, examen d'entrée en
6ème National, siouplait (hé oui, au Gabon, ça se fesait encore, et
non uniquement ponctuellement pour certains collèges plus ou moins privés
comme je crois que cela se pratique en France), 6ème et 5ème au
Lycée d'Etat de Port-Gentil, c'est rigolo aussi parce que je suivais donc le programme
Gabonnais, et que.. disons que les conditions étaient relativement
particulières. Ainsi, 3 de mes camarades de classe ont été maman pendant
mon année de cinquième, tandis que j'étais la seule à avoir
l'âge "normal", les autres s'echelonnant entre 13 et 20 ans. Enfin, je triche un peu, il
y avait aussi la fille de mes instituteurs de CM1 et CM2, mais ça compte pas, elle
avait un an d'avance ;-) en revanche, la seule autre européenne avait un an de retard. Bref.
- 1986 : retour Paris. 4ème et 3ème au lycée privé de La Tour,
16ème. Dans le genre grand écart culturel par rapport au Lycée
d'Etat de Port-Gentil, ça s'est posé là.
- 1988 : on repart, pour Tunis, cette fois. Je n'y ferai que ma seconde, au Lycée
français de Lamarsa. Ce doit être l'établissement qui se rapprochait
le plus de la normale publique française durant toute ma scolarité.
- 1989 : j'abandonne mes parents pour aller faire première et Terminale à
la Maison d'Education de la Légion d'Honneur, histoire de bien me préparer aux
études supérieures. La pertinance du choix est discutable, mais... qui
n'a jamais fait le mauvais choix me jette la première pierre ;-)
- 1991 : première tentative en Math Sup, au lycée Chaptal (Paris)
tout en logeant au Foyer des Lycéennes rue du docteur Blanche.
- 1992 : suite à l'echec de la précédente, deuxième
tentative à l'ESTP de Cachan, ce qui présentait l'avantage d'un
internat ouvert aux jeunes filles (contrairement à la majorité
écrasante des autres prépas parisiennes, du moins à mon
époque).
- 1993 : cette fois, j'avais si bien marché, que j'ai été
admise au Lycée Michel Montaigne de Bordeaux. J'y effectuai deux classes
de Spé. M, la première alors que je logeais chez ma tante, la
seconde en tant qu'interne, mais j'echouai cependant au terme de ces deux
années.
- 1995 : dégoutée de la physique telle que je l'avais pratiquée
en prépa, rebutée par la carriére professorale proposée
par la filière math. pure, je décide d'essayer les mathématiques
appliquées qui me semblent un compromis interressant. De fait, je suivrai
le cursus Licence, Maîtrise, DEA de la filière de l'Université
Bordeaux I à Talence.
- 1998 : au terme de mon DEA, hésitant entre chercher directement du
travail, ou poursuivre en thèse, j'obtiens une bourse du Ministère
de l'Enseignement et de la Recherche Technologique pour une thèse qui se
déroulerait dans un département de l'ONERA en région parisienne.
Dans un premier temps rebutée à l'idée de retourner dans cette
région, je fini par me convaincre que c'est peut-être un bon tremplin
pour ma carrière, et que l'opportunité de faire une thèse
ne se représenterait sans doute pas. Je débarquais ainsi en novembre
1998 au centre de l'ONERA Châtillon, pour quelques années. A l'heure
actuelle, je n'ai pas encore terminé.
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